Eau potable

Du captage au robinet

En Charente, 92 % de l’eau potable (en volume) que nous consommons provient de nappes souterraines plus ou moins profondes. Les 8 % restants proviennent de prélèvements en surface (cours d’eau ou barrage).

Pour prélever ces ressources en eau, les services d’eau potable investissent dans des ouvrages de captage d’eau pour ensuite la traiter, la stocker et enfin la distribuer. La surface où l’eau de pluie s’infiltre et contribue à l’alimentation de la nappe est appelée l’aire d’alimentation.

Aussi, pour protéger la qualité de l’eau destinée à l’alimentation en eau potable vis-à-vis des pollutions ponctuelles ou accidentelles, des périmètres de protection doivent être systématiquement mis en place autour des captages. Il existe trois types de périmètres (immédiats, rapprochés et éloignés) intégrant, selon leur éloignement du point de prélèvement, des règles concernant les pratiques et activités pour éviter d’éventuelles pollutions.

Ces périmètres sont définis par un hydrogéologue agréé et approuvés par arrêté préfectoral.

Sur certains aquifères très sensibles aux pollutions dues aux activités humaines, l’ensemble d’une aire d’alimentation de captage peut être concerné par des programmes de reconquêtes et de protection de la qualité de l’eau. C’est le cas en Charente avec les programmes Re-Sources.